TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. Le carnet numérique du logement est rendu obligatoire, à terme, par la loi Elan. Quelles avancées seront donc permises par ce nouveau dispositif ? Analyse avec Bertrand Leclercq, directeur de la stratégie numérique de l’association Qualitel.
Bâtiment et numérique – Image d’illustration © DR
Une expérimentation menée sur 800 logements
Mais, d’après Qualitel, qui s’appuie sur une expérimentation menée sur 800 logements, le carnet numérique a encore d’autres vertus. Par exemple en matière de passeport rénovation énergétique, de relations entre bailleur et locataire, et de plateforme de services à l’habitant. Benjamin Ficquet, directeur transitions environnementales chez Icade, qui a participé à l’expérimentation, en témoigne. « Demain, en couplant le carnet numérique avec le Bim, nous irons encore plus loin en matière d’informations pour l’acquéreur », a-t-il estimé. « Nous pourrons par exemple assurer un suivi des questions de confort, de bien-être. Cela pourra constituer une nouvelle preuve de la qualité d’un bâtiment. »
« La clé du succès sera la confiance »
« La clé du succès sera la confiance », assure d’ailleurs Bertrand Leclercq. « Chacun devra savoir qui exactement peut accéder à ses données, s’il risque d’être ou non sursollicité, et être confiant dans le fait que les données répertoriées sont fiables. La fiabilité de l’information dans ce cadre est un sujet d’étude majeur. »